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UTPMA – Aurillac (15) – 18/06/22
Une semaine après Mathieu, c’est au tour de Yann Jeannin d’affronter un ultra-trail : l’UTPMA (Ultra Trail du Puy Marie Aurillac). 105 km et 5500 D+.
Pour les quelques 800 coureurs, départ samedi matin à 00h01’ sous les lumières bigarrées d’un feu d’artifice. Départ un peu rapide pour être tranquille dans les premières montées. Dès les premières difficultés, tout le monde marche. Les 30 premiers km uniquement à la frontale, je commence l’ascension de crête sans voir le vide. Et lorsque j’ai vu les vaches du Cantal de nuit avec leurs cornes, elles m’ont bien perturbé. Pas envie de les déranger surtout quand tu passes dans leurs champs. Les 26 degrés sont lourds à supporter même en pleine nuit. Les descentes glissantes parce que raides sont limite dangereuse. Le jour a commencé à se lever après le deuxième ravito. Le jour se lève sur la montagne …. Que la montagne est belle. J’en prends plein les yeux. Et le soleil rend la course très, très dure.
Plus de 50% d’abandons ! Je ne le sais pas mais je fais partie des résistants. Le ravito 3, j’étais au kilomètres 51 où j’ai dormi 30’. La plus grosse montée était le Plomb du Cantal faite avec un marathon dans les jambes, et ensuite descente avant d’attaquer, l’emblème de l’UTPMA : le puy Marie avec une magnifique vue sur tout le long chemin que l’on a déjà parcouru jusqu’au sommet. La mega descente pour rejoindre le ravito 5 du 70km a été la dernière zone où j’ai vraiment réussi à courir sans avoir de douleur. En repartant, j’ai croisé mon premier binôme du second ravito qui avait décidé d’arrêter sa course suite à des douleurs. Avec cette canicule mon seul objectif était d’aller jusqu’au prochain ravito… c’est uniquement quand j’ai atteint les 70km que je me suis dit que je pouvais aller jusqu’au bout, faut dire que je pensais vraiment que la course serait stoppée. À chaque ravito je pouvais vraiment passer 20’, le temps de bien manger et de préparer le corps à la suite. Au bout de 20h de course, la fatigue arrivait de plus en plus. Les derniers 30km, je les ai vraiment fait en marchant Je finis mon premier 100 km sous la canicule avec toujours un sprint à l’arrivée avec un petit saut, le speaker m’appelle ”Yann le spécialiste du sprint 400 m” alors que j’ai bien 110km avec 5600 D+ à la montre ! Plus de 24h. Je me suis fait beaucoup de binôme sur le parcours, ça m’a vraiment aidé, mais ils n’ont pas tous réussi à terminer.
Je savais que beaucoup du monde me « suivait » sur le live, ça m’a motivé pour aller jusqu’au bout. Je me suis souvent répété que je devais aller jusqu’au bout.
Y.J.
Tour du Giffre – Samoëns (74) – 18/06/22
Course de montagne inhabituelle pour Carine Darves qui a souffert sur 31 km d’ascension (1913 D+). Juste sous les 6h (5h59’01’’) : bravo.
Course des héros – Saint Cloud (92) – 19/06/22
Anne Elong a participé à un parcours de 6 km caritatif dans le parc de Saint Cloud pour soutenir les équipes de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. Après 6 mois au C2A, Anne est très fière de ses 40’ non chronométré sur cette distance avec des côtes au départ et un final en descente.
A.E.
Foulées achéroises – Achères (78) – 19/06/22
Sur le 5 km, Gaby Lacroix n’a pas résisté à prendre un dossard …. 36’15’’ en MH7. Félicitations.
Trail du coq – Bouzy (51) – 19/06/22
3h00’17’’ pour 31 km et quelques 930 m de D+ ! Jacky Langlois se classe 15ème et 2nd M3H sur un des trails les plus durs de Champagne malgré une douleur persistante au mollet depuis les premiers km. Des descentes techniques et pentues, énormément de single tracks en forêt et le soleil dans les vignobles : un trail quoi !
Triathlon international de Deauville – Deauville (14) – 19/06/22
Après le cataclysme météo du samedi soir, dans l’après-midi du dimanche, les organisateurs ont autorisé à ce que la distance M du triathlon soit disputée. Distance olympique. Yassine El Kodadi signe 3h03’ (1er triathlon) et Eric Pinguet 3h17’ sur 1,5 km de natation, 40 km de vélo et 10 km de course à pied. A noter, Caroline Verrier, une ex-C2A en 3h01’.
